femme utilisant un ordinateur pour faire du seo sur le web 3.0

Le SEO reste pertinent sur le Web 3.0 mais pas comme le pense Google

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Le Web 3.0 est-il la fin du SEO ? À cette question d’un utilisateur de Reddit, John Mueller de Google a une réponse claire. Il devrait certes avoir raison, mais probablement pas comme il le souhaiterait.

Sera-t-on bientôt obligatoirement au chômage en tant que SEO, et tout cela à cause du sinistre Web 3.0 ? C’est à peu près ce que pense un utilisateur de Reddit qui a posté cette question, il y a quelques semaines, sur la plate-forme. Il a reçu de nombreuses réponses détaillées et rassurantes. Même John Mueller, de Google, en personne, a répondu à la question « Will Web3.0 kill SEO ? » par un simple « No ». Mais est-ce vraiment si simple et est-ce que c’est justement un expert de Google qui est le bon interlocuteur dans ce cas ?

Web 3.0 n’est pas un tueur de SEO

Est-ce que Web 3.0 signifie donc la fin de la discipline SEO ? Non, et il y a plusieurs raisons à cela. La question en soi indique plutôt une mauvaise compréhension de ce terme.

Sur le Web 3.0, les informations doivent être stockées de manière décentralisée. Mais les utilisateurs doivent toujours pouvoir les trouver. Le Web 3.0 pourrait remettre en question le rôle des plates-formes telles que Google. Mais les recherches existeront toujours.

Que ce soit dans le métaverse avec des lunettes VR ou devant l’écran avec une souris et un clavier : Les contenus doivent toujours être rendus visibles.

Le Web 3.0 pourrait remettre en question le rôle de Google

Jusqu’ici, on peut donc donner raison sans problème à John Mueller. Non, le Web 3.0 ne mettra pas tous les SEO au chômage et s’il arrive, il ne viendra de toute façon pas d’un seul coup du jour au lendemain, mais progressivement. Toutefois, un réseau décentralisé pourrait remettre en question le rôle des grandes plateformes.

En effet, le SEO doit aujourd’hui se concentrer principalement sur l’optimisation des contenus pour le moteur de recherche, ne serait-ce qu’en raison de la part de marché de Google (89% via les appareils mobiles en France). Si de nouveaux acteurs pertinents arrivaient sur le marché, ils ne mettraient pas le SEO au chômage, mais le confronteraient à de nouveaux défis et créeraient de nouveaux besoins pour les entreprises. 

En bref, le secteur du référencement serait moins dépendant de Google et de la vision du Web 3.0 que l’entreprise américaine a peut-être en tête. Google pourrait ainsi perdre sa souveraineté sur ce qu’est réellement un bon référencement et ce qui ne l’est pas.

Les progrès du web sémantique pourraient changer les choses

ordinateur avec le web 3.0

Lire aussi : Les tendances les plus importantes du Web 3.0 pour les référenceurs

Lorsque l’on optimise des contenus pour un meilleur référencement sur Google, on se rend vite compte à quel point le moteur de recherche est devenu intelligent. En revanche, il y a parfois des moments de frustration. C’est le cas lorsque des faits pourtant évidents doivent être caractérisés avec précision, par exemple via des données structurées, uniquement pour que le « robot Google » puisse les comprendre.

Les progrès du web sémantique modifieraient également la manière dont les contenus doivent être étiquetés pour être lisibles et compréhensibles. Mais même ce fait ne devrait pas être une source d’inquiétude pour les SEO. Après tout, il y aura toujours de la concurrence entre les entreprises. Il y aura donc toujours des missions visant à rendre le contenu plus visible que celui de la concurrence. Le comment va donc très certainement changer, le quoi et le pourquoi probablement moins.

Plus de Voice-Search et de Pillar-Content

On peut d’ores et déjà prévoir que la recherche vocale jouera un rôle plus important à l’avenir. Dans un Web sémantique 3.0, le long contenu aurait une importance encore plus grande, car les moteurs de recherche seraient mieux en mesure de comprendre les textes.

L’accent serait davantage mis sur la compréhension des mots et de leur signification que sur les mots-clés, les chiffres et les données.

La capacité de changement reste l’une des compétences les plus importantes pour le SEO.

Le secteur du référencement est en constante évolution. Celui qui travaille comme SEO doit apprendre en permanence. C’est précisément cette capacité qui devrait être particulièrement importante aujourd’hui et qui constitue la plus grande force que les SEO peuvent apporter dans un monde numérique en pleine mutation. Il y a dix ans, l’optimisation pour les moteurs de recherche fonctionnait très différemment d’aujourd’hui. Dans dix autres années, le secteur aura à nouveau changé. Cela est déjà très diversifié : après tout, le SEO pour les éditeurs, par exemple, fonctionne différemment du SEO pour le e-commerce.

Toutefois, on ne peut pas encore prévoir le rôle de Google et de John Mueller dans ce contexte : Un Web 3.0 idéal rendrait le géant américain beaucoup moins pertinent et obligerait le SEO à s’intéresser davantage au fonctionnement d’autres moteurs de recherche et plateformes. L’avenir d’une discipline SEO telle que la conçoit le leader de la branche est donc sur la sellette. Mais pas l’avenir de la discipline en elle-même.

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