adolescents face au social selling

Social Selling – sur les réseaux sociaux, prêt, partez ?

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Toujours en avant, jamais en arrière ! Selon cette devise, les réseaux sociaux souhaitent regrouper de plus en plus de fonctions afin d’occuper les utilisateurs plus longtemps sur les plates-formes et d’obtenir finalement la « monnaie » du temps. En conséquence, après les informations et le divertissement, les réseaux sociaux tentent désormais de se lancer dans la distribution.

Les vendeurs s’intéressent depuis un certain temps à cette approche sous le nom de « Social Selling ». Instagram, en particulier, poursuit son expansion dans ce segment avec de nouvelles fonctions d’e-commerce. C’est surtout avec la fonction « tap-to-buy » que le réseau sert les acheteurs particulièrement impulsifs et promet des conversions rapides. 

Une belle apparence

Les images éveillent rapidement l’attention des spectateurs et stimulent leur propre imagination. Instagram tente d’exploiter ce mécanisme psychologique avec la fonction « tap-to-buy », en permettant d’acheter directement les marchandises représentées.

L’utilisation de cette fonction est très intuitive. En touchant le produit, les utilisateurs sont envoyés dans l’onglet « boutique », qui les redirige ensuite vers une vitrine numérique. Mais c’est là que le bât blesse : le réseau social ne dispose pas de son propre backend d’e-commerce. Les images, les prix et les descriptions proviennent du site web. Même le déroulement du processus d’achat est réglé par le logiciel de la boutique.

En théorie, il est possible de convenir de tous ces processus avec chaque client via des messages personnels, mais cela représente une charge de travail énorme. En cas de volume important de transactions, la charge administrative risque d’étouffer la croissance. 

De plus, le « tap-to-buy » et l’onglet boutique sur Instagram ne sont disponibles que lorsqu’un comptoir numérique est associé au compte Même pour les entrepreneurs qui souhaitent vendre principalement sur Instagram, il n’y a pas d’autre solution que d’avoir un site web classique avec une boutique en ligne.

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une personne sur son smartphone

Qui ne trouve pas n’achète pas

Ce n’est que lorsque les personnes intéressées atteignent une boutique qu’elles peuvent y acheter des marchandises. Sur Instagram, cela pose toutefois un problème. Certes, la fonction de recherche de l’application vérifie le nom du profil, mais elle n’offre pas la possibilité de trouver des produits ciblés. Seuls ceux qui sont déjà fans du compte ou qui tombent dessus par hasard se voient présenter les offres des posts. Par exemple, les deux mots « acheter une perceuse » sur Instagram ne mènent à aucun fournisseur correspondant.

En revanche, les algorithmes de Google, Yahoo et autres envoient les clients sur une boutique en ligne. Les personnes intéressées sont directement dirigées vers la boutique en ligne. La combinaison du SEO et d’un produit pertinent permet en général d’obtenir rapidement des résultats. Une boutique en ligne typique présente donc des avantages substantiels pour la prospection à froid.

En outre, des programmes tels que Google Analytics permettent d’effectuer des évaluations précises. Quels sont les produits qui se vendent le mieux ? Sur quelles pages les clients restent-ils le plus longtemps ? À quelle étape les personnes intéressées abandonnent-elles le plus souvent ? De telles informations permettent d’adapter la présentation de la boutique et la stratégie publicitaire. Instagram dispose certes de son propre logiciel d’analyse avec Insights, mais celui-ci ne fournit que des informations sur la performance des posts et du compte. L’évaluation de l’activité reste du ressort de la boutique en ligne et des applications correspondantes.

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